vendredi 14 mai 2010

Qu'est-ce que la recherche-action de la dynmaique des groupes

GROUPE D’AUTOFORMATION PSYCHOSOCIALE
Association pour le développement de l’autonomie et de la participation sociale
Siège social : 40, rue Saint-Lô, BE 5060 FALISOLLE,
Président Patrick LECEUX 0496/627678 patrick.leceux@mac.com
Coordination pédagogique Jean-Marie LANGE: gap.belgique@skynet.be ;
Groupe d'Autoformation Psychosociale : Formations des adultes et actions humanitaires. L'association de formation des cadres GAP est une association (asbl) spécialisée en management associatif, en recherche-action participative et en prévention des conflits de groupe. Elle se veut résolument sans but lucratif; aussi, lorsqu'elle dégage un quelconque bénéfice, elle conçoit le projet d'une aide humanitaire technique et ciblée au Tiers Monde en partenariat avec les villageois. Avant-hier, il s'agissait de formations d'animateurs ruraux et d'animateurs de gestion au Mali (2002) et hier, c'était l'aide à des associations locales à MAKAMBA au sud Burundi (de 2007 à 2010). Notre association n'est pas subsidiée par la coopération au développement de Belgique. Le GAP est un opérateur de terrain qui se réclame de l'application des droits de l'homme et ne se réfère à aucune confession et à aucun parti politique.
Site http://soutien.et.autonomie.free.fr Blog : http://gap-belgique.blogspot.com;
Qu’est-ce que la recherche-action participative du projet NANDO (Mali) ?
Pendant longtemps, les recherches en psychologie ont perdu leur temps car, en voulant copier les protocoles des sciences exactes, elles atomisaient leur objet en variables contrôlables stimulus-réponse. Ce fut donc le béhaviorisme ou psychologie du comportement qui étudiait les réponses stéréotypées des souris à des stimulations simples. Mais nous ne sommes pas des mammifères basiques et nous pouvons, pour un même stimulus, fournir en feed-back des réponses variées. L’approche de la psychologie systémique a balayé ce vernis scientifique pour aller à l’essentiel et accepter la complexité de l’ici et maintenant. Il faut que « l’observateur s’observe observant », nous dit Edgar MORIN, ce qui signifie qu’il fait partie de la chose observée. Fini le temps étriqué d’un professeur en blouse blanche qui interfère dans le champ observé. Pensons à une classe scolaire, lorsqu’apparaît une inspectrice qui dit : « faites comme si je n’étais pas là ! », tout le dispositif pédagogique est dès lors perturbé ?
Notre association « GROUPE D’AUTOFORMATION PSYCHOSOCIALE »(GAP) donne des formations pointues aux cadres occidentaux et à l’aide des émoluments engrangés finance elle-même (sans subside car nous voulons rester neutres et non redevables à l’un ou l’autre parti politique) en partenariat avec des villages du Tiers-monde des recherches-actions coopératives où les besoins locaux sont écoutés ainsi que les propositions structurelles du GAP pour renforcer les compétences individuelles et collectives. La finalité est une transformation autonome des réalités sociales villageoises, autrement dit, cela signifie que si la dimension collective se perd au profit d’une appropriation individuelle des outils, il n’y a plus la réciprocité de la recherche-action et plus de raison de poursuivre. Le GAP ne fait jamais des cadeaux individuels mais des échanges réciproques de procédés technologiques (et de matériel) en contrepartie des travaux effectifs des villageois.
« Toute recherche-action repose sur quatre principes :
· Une volonté de changement des acteurs locaux ;
· Le double objectif de la résolution de problèmes concrets et de la progression des connaissances institutionnelles de la démocratie participative ;
· Un travail conjoint des intervenants psychosociaux et des acteurs de terrain ;
· Un cadre éthique négocié et accepté par tous. » (FAURE G. et al., « Innover avec les acteurs du monde rural : la recherche-action en partenariat », Gembloux, Quae, CTA, 2010, p.29.
Nous débuterons un nouveau projet au Mali en 2011 pour une recherche-action dans des villages DOGON du plateau, désertés par les devises des touristes avec le village pilote de NANDO. L’étape initiale sera de définir les problèmes, structurer un collectif spécifique, palabrer ensemble sous le Toguna avec des anciens et des profs pour associer ceux-ci comme acteurs concernés par l’EDUCATION PERMANENTE. La finalité de cette démarche andragogique est d’impliquer les acteurs dans leur autonomisation pour l’épanouissement des apprenants et dans une action d’autosuffisance du village par cette nouvelle génération instruite.

Jean-Marie Lange, 11 mai 2010,
Technicien en agriculture tropicale,
Docteur en intervention psychosociale (DES-ULG),
Docteur en Education Permanente (DEA-ULG),

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire