GROUPE D’AUTOFORMATION PSYCHOSOCIALE
Association pour le développement de l’autonomie et de la participation sociale
N° 874 273 371
Siège social : 40, rue Saint-Lô, BE 5060 FALISOLLE,
Président Patrick LECEUX 0496/627678 patrick.leceux@mac.com
Coordination pédagogique Jean-Marie LANGE: gap.belgique@skynet.be ;Groupe d'Autoformation Psychosociale : Formations des adultes et actions humanitaires. L'association de formation des cadres GAP est une asbl spécialisée en management associatif et en prévention des conflits de groupe. Elle se veut résolument sans but lucratif; aussi, lorsqu'elle dégage un quelconque bénéfice, elle conçoit le projet d'une aide humanitaire technique et ciblée au Tiers Monde. Le GAP est un opérateur de terrain qui se réclame de l'application des droits de l'homme et ne se réfère à aucune confession et à aucun parti politique. Site http://soutien.et.autonomie.free.fr Liège, le 19 octobre 2011.
Madame la Directrice Régionale de la Promotion
De la Femme et de l’Enfant.
Aux bons soins de Monsieur Hamadoun Sankare.
Madame la Directrice,
Je suis membre co-fondatrice de l’ASBL « groupe d’autoformation psychosociale » ou GAP, structure d’éducation permanente et d’autoformation de citoyens critiques et responsables à travers le financement de projets centrés sur l’autonomie et la responsabilisation de petites communautés villageoises en général et de femmes en particulier.
Notre centre se trouve en Belgique mais depuis 2009, nous avons développé un projet au Mali (que nous connaissons depuis plus de 20 ans) et nous disposons à Sévaré d’une antenne dont le représentant est Monsieur Hamadoun Sankare qui se charge de vous transmettre ce courrier et est à la base de notre prise de contact.
Notre projet actuel se développe en synergie avec l’école de Nando, ce village Dogon du Plateau. Nous y avons financé en janvier 2011 la plantation de 1000 plants de moringa oliefera (essence recommandée par les dernières études en agroforesterie) et nous serons de retour en janvier 2012 pour la plantation de 1000 arbres fruitiers (karité, manguier, baobab…). Nous visons bien sûr le complément d’apports alimentaires mais en faisant des arbres plantés la propriété des enfants qui en prennent soin, nous espérons voir se développer dans le plus long terme l’utilisation des fruits pour la vente ou pour la transformation en produits commercialement plus intéressants, notamment à travers les fruits du karité que nous réservons aux filles avec l’espoir qu’elles puissent les exploiter lorsqu’elles seront dans leur vie d’adulte. Nous pensons que les femmes sont et resteront le moteur essentiel de tout développement et nous nous intéressons donc fortement à leur sort.
C’est ce qui m’a amenée à me pencher sur les problèmes qu’elles rencontrent dans la société malienne. Assistante sociale retraitée, j’ai été sensibilisée à la condition des plus faibles dans toutes les sociétés, et, où que l’on soit, il faut bien reconnaître que le plus souvent, ce sont les femmes qui sont victimes de discrimination, de manque de respect ou de reconnaissance quand ce n’est pas de violences ou de mauvais traitements. La condition des femmes au Mali m’interpelle et je suis très sensible notamment au problème de l’excision. Sans vouloir m’immiscer dans la culture et les traditions et me poser en donneuse de leçon, j’aimerais les rencontrer et pouvoir parler avec elles, échanger sur les problèmes qui se posent tant dans les sociétés traditionnelles que dans les sociétés dites évoluées sous la forme d’une conférence-débat qui s’intitulerait « Les violences faites aux femmes : des femmes parlent aux femmes ». J’ai actuellement déjà des contacts avec quelques maliennes qui m’assurent de leur collaboration et je pense organiser cette conférence-débat, entre autres, à l’école de Nando.
J’aurais aimé aussi la présenter à Sévaré et c’est pourquoi, je me permets de m’adresser respectueusement à vous pour vous demander si vous pouvez m’apporter une aide logistique en me suggérant un lieu où cela pourrait se faire ou en me fournissant un soutien en matériel de sonorisation, didactique ou autre si vous en possédez.
Je vous remercie par avance de la bienveillante attention que vous apporterez, j’en suis certaine, à la présente et je vous prie de croire, Madame la Directrice, en l’expression de ma profonde considération.
Marie-Claire Lange,
Assistante sociale et secrétaire du GAP.
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