mardi 6 mars 2012

L'autonomie et l'émancipation des femmes (2)

Hessel Stéphane & MORIN Edgar le chemin de l’espérance, Paris, Fayard, 2011.

[1] « Dans le domaine du travail, une transformation consciente de la technologie est nécessaire afin que le procès du travail cesse d’être une mutilation de l’homme et devienne terrain d’exercice de la libre créativité des individus et des groupes, ce qui présuppose la coopération étroite des travailleurs-utilisateurs des instruments et des techniciens, plus d’ intégration dans de nouveaux ensembles dominant la production, par conséquent la suppression de la bureaucratie dirigeante, privée ou publique et la gestion ouvrière avec tout ce que celle-ci implique par ailleurs. CASTORIADIS Cornélius, Les carrefours du labyrinthe, Paris, Seuil, 1978, p.246.

[1] Ce qui tient une société ensemble, c’est l’institution (normes, valeurs, langage, outils, ,procédures et méthodes de faire (…). Les institutions imposent leur validité affective, superficiellement et dans quelques cas seulement, moyennant la coercition et les sanctions. Moins superficiellement, et plus amplement, moyennant l’adhésion, le soutien, le consensus, la légitimité, les croyances, l es partis. Mais en dernière analyse : au moyen et et au travers de la formation (fabrication) de la matière première en individu social, en lequel sont incorporés aussi bien les institutions elles-mêmes que leur « mécanisme » de leur perpétuation. » CASTORIADIS C., Domaine de l’homme, les Carrefours du labyrinthe II, Paris, Seuil, 1977, 1986 On pense ici aussi aux travaux du sociologue Pierre BOURDIEU sur la reproduction » par les mécanismes de l’école et de la sélection des élites « Les héritiers ».
[1] HESSEL S., Indignez-vous ! Montpellier, Indigène, 2000.

[1] LALANDE André, Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Paris, PUF, 1980, p.263.
[1] (Sol a 6 ans) « Sur le site sanglot web, on peut voir des centaines de filles et de femmes en train de se faire brutalement violer gratis et c’est écrit qu’on leur a réellement fait mal devant les caméras. En tout cas elles n’ont pas l’air de s’amuser, surtout quand elles sont bâillonnées et ligotées. Parfois en plus de les baiser dans la bouche ou le vagin ou l’anus(…).. Il suffit de télécharger et on peut voir les filles se faire violer dans le vagin ou l’anus par des chevaux ou des chiens ou tout ce qu’on veut, clic clic clic avec le sperme de la bête sur leurs lèvres souriantes. » HUSTON Nancy, Lignes de faille, Babel, Actes Sud, 2006, p. 25 et 27.

[1] GORI Roland, La dignité de penser, LLL, Les liens qui libèrent, 2011, p16 et 17.

[1] CASTORIADIS C., La Montée de l’insignifiance. Les Carrefours du labyrinthe IV, Paris, Seuil, 1996, p.127.
[1] « L’histoire récente et présente montre des exemples massifs et épouvantables où les dernières traces de réflexivité et de volonté propre que peuvent posséder des êtres humains sont ramenées à zéro par l’institution sociale (et politique). C’est en tant qu’il se fait subjectivité que l’être humain peut se mettre en cause et se considérer comme origine, certes partielle, de son histoire passée, comme aussi vouloir une histoire à venir et vouloir en être le co-auteur.(…) Sans une telle subjectivité – sans le projet mais déjà en cours de réalisation d’une telle subjectivité – non seulement toute visée de vérité et de savoir s’effondre, mais toute éthique disparaît, puisque toute responsabilité s’évanouit. » CASTORIADIS C. Le Monde morcelé, Les Carrefours du labyrinthe III, Paris, Seuil, 1990, P.223.
[1] LAGRANGE Hugues (sociologue), Le déni des cultures, Paris, Seuil, 2010, P.189
[1] « La colère est l’expression d’un refus. Elle est un chemin qui favorise l’expression de l’agressivité face au mal, le rejet de la destructivité dont ce mal est porteur. Elle est parfaitement justifiée et nécessaire lorsqu’il s’agit de dire non à la maltraitance, à la tricherie et au non-sens. Face à toutes les tentatives de neutralisation des « risques psychosociaux » , il faut réhabiliter la colère, favoriser son expression, libérer le potentiel d’agressivité qu’elle contient, cultiver toutes les bonnes raisons de se mettre en colère contre toutes les pratiques qui ne relèvent pas du bien-être. » de GAULEJAC Vincent, Travail, les raisons de la colère, Paris, Seuil, 2011, p.71. C’est également la position de la psychologie allemande de la GESTALT.
[1] De GAULEJAC Vincent & LEGRAND Michel, Intervenir par les récits de vie, Romanville-St-Anne,Erès, 2008, p.317.

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