"Aujourd'hui, 11 novembre 2009, sur les marches de la Bourse de Bruxelles, était organisée une manifestation pour le voile à l'école. Une bonne centaine de jeunes filles, accompagnées par des personnes plus âgées, toutes voilées, étaient encadrées par un service d'ordre de jeunes musulmans. Curieux des réactions qu'ils pourraient avoir, j'ai immédiatement allé chercher mon chapeau "Dieu n'existe pas", et je me suis planté sur la deuxième marche de la Bourse, juste assez haut pour que l'on me remarque. Une jeune personne, très poliment, m'a accosté, style : "bonjour, que faites-vous ici ?" J'ai expliqué que je venais voir leur manifestation. Au jeune homme se sont ajoutées plusieurs autres personnes qui m'ont demandé de partir. J'ai répondu que je ne manifestais pas, et que si mon chapeau était visé, je le portais fréquemment. Qu'il était en quelque sorte mon voile à moi. J'y ai ajouté, que si j'étais apostrophé désagréablement, par des passants, j'étais dans la même position qu'une femme voilée, qui se fait insulter dans la rue par des racistes intolérants. Quelques personnes, moins dans la nuance sont devenues verbalement agressives. Menaçant : "Ce serait mieux que tu partes tout seul" Quelques filles musulmanes sont venues à mon secours. J'ai évité les discussions sur le bien ou le mal du port du voile. Jai préféré mettre l'accent sur : mon chapeau perturberait à l'école et cela pourrait créer des tensions dangereuses. Vous connaissez ma position : il faut interdire mon chapeau à l'école, accompagné d'une interdiction de tous les autres signes d'appartenance religieuse.(…) A peines ces paroles dites, quelques individus se sont jetés sur mon couvre-chef l'ont déchiré et piétiné. En me sifflant, et en me criant dessus. Comme j'étais, peu après, interviewé par une télé, ils sont venus perturber l'enregistrement. Au grand malheur de ma charmante interlocutrice voilée." FRANK (reçu le 16.11.09 sur outlook).
Commentaire : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit." (article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme autorisant les caricatures, sans subir des représailles violentes)
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