jeudi 5 novembre 2009

GROUPE D’AUTOFORMATION PSYCHOSOCIALE
Association pour le développement de l’autonomie et de la participation sociale
Siège social : 40, rue Saint-Lô, BE 5060 FALISOLLE,
Président Patrick LECEUX 0496/627678 patrick.leceux@mac.com
Coordination pédagogique Jean-Marie LANGE: gap.belgique@skynet.be ;
Groupe d'Autoformation Psychosociale : Formations des adultes et actions humanitaires.
L'association de formation des cadres GAP est une asbl spécialisée en management associatif et en prévention des conflits de groupe. Elle se veut résolument sans but lucratif; aussi, lorsqu'elle dégage un quelconque bénéfice, elle conçoit le projet d'une aide humanitaire technique et ciblée au Tiers Monde. Hier, il s'agissait de formations d'animateurs ruraux et d'animateurs de gestion au Mali et aujourd'hui, c'est l'aide à des associations locales à MAKAMBA au sud Burundi. Notre association n'est pas subsidiée par la coopération au développement de Belgique. Le GAP est un opérateur de terrain qui se réclame de l'application des droits de l'homme et ne se réfère à aucune confession et à aucun parti politique.
Site http://soutien.et.autonomie.free.fr Blog : http://gap-belgique.blogspot.com;

Liège, le 01.11.2009

Compte-rendu de la réunion informelle du GAP – Projet Burundi du 31.10.09

Présents : Bernard, Jean-Marie, Marie-Claire, Régine, Sylviane
Excusés : Birgit et Patrick

1. Accueil de Sylviane

Sylviane qui s'intéresse au projet du GAP depuis un certain temps et s'est lancée dans la collecte de fonds "Projet Burundi" auprès de la clientèle de sa boutique a décidé de rejoindre l'équipe d'intervenants et est prête à faire partie de l'équipe qui partira en 2010. A ce jour, elle nous informe qu'elle a déjà récolté +/- 1200 €.

2. Les nouvelles du Burundi

a) Régine a remis le rapport de son voyage de septembre 2009 (cf. blog) :
Le projet jardins : l'association fonctionne et produit des légumes; certaines semences (amarante, bette, soja, poivron, épinard) sont reproduites à partir de celles fournies de Belgique et continuent à être cultivées, d'autres ont été abandonnées soit parce que le résultat n'était pas concluant, soit parce qu'elles n'étaient pas connues et n'ont pas convaincu. La DPEA fournit les semences d'oignons et de poireaux.
L'association envisage maintenant de cultiver du sorgho, de l'arachide, l'éleusine et le blé, ingrédients nécessaires à la fabrication de la bouillie pour les enfants.

Le projet élevage porcin : production de lisier (pour le compost) et de viande (alimentation) : trois cochons ont été répartis mais malheureusement, un est mort car les soins vétérinaires coûtent cher. Un champ de patates douces a été cultivé pour les nourrir.

Le four solaire : celui de la maternité fonctionne bien pour chauffer de l'eau mais ne semble pas utilisé par les écoles (qui par ailleurs ont diminué les cours de cuisine). Celui de la colline ne fonctionne pas car les femmes refusent d'aller cuisiner chez quelqu'un d'autre (problème de l'individualisme).

Le projet de cultures en terrasses pour lutter contre l'érosion semble pris au sérieux et l'association veut s'y atteler.

Les projets futurs :
- achat d'un moulin à grains (+/- 1000 €)
- achat de deux vachettes locales (+/- 1000 €).

b) Zébédée a écrit pour donner quelques nouvelles, bonnes des cultures selon lui mais nous informe surtout que le projet suscite l'intérêt dans la région et amène des visiteurs. C'est intéressant car le modèle pourrait faire école mais surtout parce qu'il valorise les membres de l'association.




c) Régine nous apprend en outre qu'à Bujumbura, au cours de contacts officiels, elle a appris que l'Etat formait en trois mois des formateurs en alphabétisation qui sont ensuite envoyés sur le terrain auprès des associations qui en font la demande. Ils sont pris en charge par l'Etat pendant la durée de leur formation (salaire) mais lorsqu'ils sont sur le terrain, l'Etat leur fournit le matériel pédagogique mais c'est à l'association qui les engage de les rétribuer.

3. Rappel de la philosophie du GAP

Le but du GAP est l'autonomisation villageoise d'où il est important que les projets soient pris en charge par les intéressés eux-mêmes. Le GAP peut fournir les moyens de démarrage mais la gestion des projets ainsi que leur réussite ou leur échec doit être assurée par l'association locale, selon ses statuts d'asbl.

4. Les projets futurs

a) le projet de formateurs en alphabétisation semble vraiment intéressant car il permettrait de rencontrer enfin le volet pédagogique du GAP en le croisant avec le projet jardin : proposer à un membre de l'association qui sait lire et écrire d'aller se former (s'il n'y a personne un formateur extérieur) et ensuite de venir pendant trois mois (durée standard) former les membres de l'association à l'écriture mais aussi aux comptes, à la gestion nécessaire maintenant mais aussi dans le futur si on débouche un jour sur le micro-crédit ou sur la gestion collective d'un moulin à grains. Si on arrive à budgétiser ce projet pour voir s'il est réalisable, on pourrait le faire démarrer dès qu'on a les renseignements et avoir une équipe formée sur place si nous y allons en 2010.

b) Ce projet de formation pourrait être la condition imposée à l'achat du moulin dont l'utilisation devrait être régie par une convention entre les membres de l'association mais aussi éventuellement par rapport aux utilisateurs extérieurs potentiels.

c) Si le moulin à grains est fourni, il nous permettrait probablement de récupérer le four solaire de KAYOBA si son utilisation collective n'évolue pas de manière positive pour le placer soit à la deuxième maternité, soit dans une école suivant les moyens dont nous disposerons pour en acheter.

5. La prochaine équipe

Une équipe partira début septembre 2010 pour une quinzaine de jours. Elle comprendrait Bernard, Régine, Silviane certainement, Birgit si elle est disponible et ce serait bien qu'elle le soit, Jean-Marie et Marie-Claire peut-être. Elle pourrait faire une évaluation rigoureuse (sur des faits) des projets en cours, des nouveaux projets repris ci-dessus et prendre directement les décisions sur place (achat du moulin à grains par exemple) en s'adaptant à l'évolution de la situation. Notons que les vachettes (dont l'intérêt prioritaire est le fumier pour détourner la demande d'engrais) doivent constituer dans les faits une "récompense" à la culture en terrasses, s'il n'y a aucune action concrète sur le terrain, ce sous-projet est alors abandonné.

Marie-Claire Lange, secrétaire GAP



c.c.: Membres de soutien : Herbiniat Monique, Kreins Viviane, Kreins Léone, Clignet Michel, Sanogo Bounafou, Lanotte Jacques, Benko Erika, De Kempeneers Joëlle.

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