LA DEMOCRATIE EST-ELLE POSSIBLE ?
INTRODUCTION
Dans le courant du mois de mars 2010, une chaîne de TV lance un jeu canular sur les expériences de 1957 de Milgram : « le jeu de la mort ! ». Dans l’expérience, répétée dans de nombreux pays, les résultats étaient de 66 à 70% de soumission ; dans ce pastiche respectant le protocole expérimental original, 81% des candidats tuent leur voisin. Le dit voisin est un acteur et les décharges électriques fictives mais dans la tête des candidats, non, soit une proportion effarante de gens de même communauté qui, sans être menacés s’entre-tuent parce que l’on a ordonné la « soumission à l’autorité ». Nous voudrions en savoir plus et nous avons cherché des questions orientées plutôt vers le « comment sortir du cauchemar » ; elles sont un peu longues car liées au contexte expérimental spécifique mais angoissantes. Imaginons une forte campagne télévisuelle qui vous incite à tuer l’ethnie voisine à la machette ? Apparemment, nous le ferions (sauf si nos soldats sont dirigés par Peter De Cream, le flamingant chef des armées wallonnes). Conscientisons que nous tuons par la faim un enfant toutes les secondes en ayant la possibilité de nourrir les 6 milliards d’habitants de notre planète, qui seront bientôt 12 milliards : C’EST BIEN CE QUE NOUS ACCEPTONS TOUS AVEC LES SPECULATIONS GLACIALES SUR LES DENREES ALIMENTAIRES.
« L’angélisme anglo-saxon préfère que l’on dise :les recherches de Milgram ne sont pas acceptable sur le plan éthique : il faut les interdire. Sous prétexte d’éthique, c’est donc une forme d’obscurantisme qu’il s’agit de faire passer.(…)Certains thèmes sont plus tolérables comme ceux qui permettent de placer les sujets expérimentaux en position de repli social (ils n’ont plus à se soumettre, à se défendre, à agresser, à aider…) pour mieux leur permettre d’exhiber un appareil de connaissance d’excellent aloi idéologique et parfaitement performant dans les choix de consommation. Ethique ou idéologie ? Ces mêmes sujets, lorsqu’ils retournent dans leur monde, à ce qu’on sache, comme leurs pères, laissent mourir les SDF, obéissent à des injonctions variées, quelques fois se révoltent, s’entraident aussi bien, ou encore s’agressent. Mais selon l’étharchie cela ne doit pas s’étudier expérimentalement. »[1]
La base de cette présente enquête pourrait reposer sur les valeurs de la démocratie dans une population de 108 étudiants soumis à 15 caractéristiques positives et 15 négatives (décembre 1993), les résultats sont édifiants et corroborent la déclaration des droits de l’homme ; on y retrouve 8 traits : les quatre qualités puis les quatre principaux défauts :
· Liberté de pensée et d’opinion - inégalités
· Respect de l’individu - chômage
· Suffrage universel - égoïsme individuel
· Liberté de la presse - manœuvres politiciennes.
Les questions :
Questions à Jean-Léon Beauvois (psychologue social, université de Savoie) à propos de son ouvrage « Traité de la servitude libérale. Analyse de la soumission », pour des alternatives qui seraient vraiment démocratiques ?
1).Et si la lutte des classes et la reproduction des systèmes d’enseignement pour l’élite et de parcage pour les ouvriers et les migrants (enseignement professionnel) n’étaient pas dûes à la reproduction du système bourgeois des mêmes mais à la simple copie du modèle parental ? Par exemple, un fils de chirurgien deviendra aisément chirurgien lui-même mais un fils d’ouvrier deviendra éducateur ou assistant social, soit une promotion maîtrisée car « juste un peu plus haut », ce n’est pas pensable pour l’apprenant ?
2). L’idéologie de la démocratie n’aurait-elle pas été déjà depuis l’après-guerre mondiale phagocytée par l’idéologie capitaliste puis par l’économie néolibérale ? Les gens aiment le concept de démocratie et crachent sur le néolibéralisme polluant la planète, mais ne sont-ils pas les premiers piliers de ce système global ?
3). Malgré le fonctionnement cognitif de notre cerveau, nous avons peur de déplaire à nos chefs (le premier fut papa) et notre raison peut entrer en conflit avec les représentants de l’autorité avec une prédominance pour eux sur nos propres valeurs conscientisées ?
4). Ma conscience est-elle dans mes yeux ? Si on me donne une machette pour tuer un bébé, je ne le ferais pas ; si on me donne un uniforme et un bombardier, j’appuierai sur le bouton de largage des bombes pour tuer des milliers d’enfants sans les voir ?
5) Dans l’expérience de MILGRAM, des élèves envoient à un acteur des pseudo-chocs électriques qui vont jusqu’à plus de 450 volt, donc un choc létal (dans certains pays avec un pourcentage de 70%). Dans le récent « jeu de la mort » pastichant l’expérience de Milgram, des candidats vont jusqu’à 81% (mars-avril 2010) ; est-ce que derrière quelques rationalisations, les gens, qui ont peut-être ailleurs une culpabilisation envers leur libido, auraient par contre ici un certain plaisir à se « soumettre à l’autorité » ? N’y a t-il pas des signaux de résistance à la conscience comme pour les hypnotisés ?
6). « La liberté nous engage ! » Si je demande à une masse de gens : « préférez-vous la peste ou le choléra ? », ils vont choisir sans se demander où est la vraie question ? Le suaire de Turin est-il du 1er siècle ou du XIV° siècle, on s’en fout, il a emballé un crucifié dont on ne saurait jamais dire s’il s’agit du Christ puisqu’on ne connaissait pas son ADN. Dans le protocole de MILGRAM, l’expérimentateur dit : « Vous êtes entièrement libre de participer ou non à cette recherche, vous pouvez encore refuser, c’est à vous de voir ! » Mais la liberté de choix nous engage. Comment enseigner la résistance à la soumission dès l’école ?
7). « Le sentiment de liberté ». On recrute des étudiants pour un test sur le tabac portant sur la concentration et rémunéré 50 €. Les candidats volontaires arrivent. On leur annonce deux rendez-vous, un pour le matin même puis l’autre le lendemain soir (30 h). On leur annonce ensuite que, faisant suite à de nouvelles directives, ils ne seront payés que 30€ et doivent rester les deux jours et une nuit sans fumer ! La privation de nicotine et la solde moindre sont deux nouvelles donnes mais le psychologue rappelle qu’ils peuvent partir s’il le désirent ; 95% des candidats acceptent et les « rationalisations » des acteurs ayant accepté la manipulation se ventilent a posteriori selon trois justifications :
- l’intérêt de l’expérience en valait le coup,
- les circonstances voulaient que je ne pouvais pas refuser,
- j’ai voulu profiter de l’expérience pour m’arrêter 18h.
Dans le groupe témoin qui disposait de toutes les données dès le départ, seulement 5% acceptèrent. Comment pourrait-on faire pour enseigner que des décisions négociées et écrites (en commission paritaire par exemple) doivent être respectées à la lettre (le groupe cobaye a signé les premières conditions) pour la survie d’une petite communauté ? Pourquoi ce mécanisme bien connu en dynamique des groupes (DG) ne pourrait-il pas être enseigné dans toutes les écoles pour les prises de décision réellement démocratique ?
8). Nous avons inventé l’élevage des enfants (l’éducation) et imprimé en eux que certains humains ont autorité pour ordonner des conduites aux autres quand d’autres ont pris la liberté de juger de l’utilité (ou non) des conduites des autres (sur le réchauffement climatique par exemple). Où sont passés les sujets de second type ? La vague de contestataires gauchistes des années 1970 ?
9). La raison scientifique. Pour combattre l’idéologie laïque ou religieuse (une méconnaissance instituée) et la pensée commune de l’opinion publique modelée à la consommation (bourrée de biais, d’illusions et de stéréotypes), nous avons le modèle de la cognition par les sciences. Mais nos conditionnements d’élevage ne vont-ils pas biaiser de toutes façons les raisons ? A la base de tout raisonnement logique, n’y a –t-il pas un prémisse subjectif de valeur ?
10). L’amorçage du fait accompli. Si je demande à un quidam dans la rue de tenir la laisse de mon chien pendant juste une minute, il va le faire (un acte peu coûteux) ;ensuite, si je ne reviens pas (principe des caméras cachées), il va poursuivre cette mission de 20 minutes à une demi-heure sans me connaître particulièrement car d’une part il a eu l’impression de faire un choix libre qui l’engage, et d’autre part, il va alors rationaliser l’évènement (on n’aime pas passer pour des sots) sans penser à une manipulation mentale. Comment enseigner dès l’école qu’il n’y a pas de honte à changer d’avis et qu’à partir de ce délai inconvenant, on est en droit de lâcher la laisse, de quitter la secte ?
11). La dissonance cognitive de Léon FESTINGER[2]. L’introspection ou le présupposé d’accès direct aux processus internes. Si un petit vieux habitant un appartement à étages ouvre la porte commune et celle de son appartement pour se retrouver face à des bandits qui le forcent de les suivre pour vider son compte avec sa carte bancontact, que peut-il dire ? ou plus simplement « pourquoi as-t-il ouvert sa porte ? ». Peu de personne diront honnêtement « j’aurais dû réfléchir ! », elles vont au contraire répondre avec des « théories » toutes prêtes qu’il suffit de laisser monter de notre mémoire pour avoir une réponse clé sur porte à ces questions causales. Une dame regarde une vitrine avec deux robes identiques, une rouge et une bleue, elle les essaye, hésite et prend la bleue au hasard mais dès la sortie du magasin, elle se dit qu’elle a bien fait, que c’était son choix. C’est cela le principe de rationalisation au lieu de raison. Comment former les jeunes à l’esprit critique c’est-à-dire sans qu’ils soient les dupes de leurs pseudo-choix ?
12. La passion amoureuse. Quelles sont les raisons pour lesquelles un adulte normalement constitué peut s’éprendre d’un autre partenaire et entamer une liaison. L’ennui de la routine ? L’usure du quotidien ? L’agacement des habitudes ? Probablement n’a-t-il aucun grief à reprocher à son partenaire mais il aura une théorie de déculpabilisation pour répondre à ce type de question car nombreux sont ceux qui ont regardé moultes séries télévisées sur le thème. Comment protéger nos enfants de ces inductions perverses ne menant chaque protagoniste (dans le cadre de nos normes « double bind ») qu’à de la souffrance ?
13). L’égalité est une illusion. Le sociologue Pierre Bourdieu a dénoncé le déterminisme culturel. Un enfant non stimulé intellectuellement par son milieu familial (des livres, des échanges,…) sera moins apte à réussir à l’école normative bourgeoise. Les jeunes de milieux défavorisés sont exploités par la pseudo-ouverture des discours politiciens ; en effet, ils peuvent s’incrire dans l’enseignement supérieur mais ne seront pas nécessairement diplômés. Ils peuvent payer de coûteux minervaux, mais – s’ils n’ont pas les clés normatives implicites -, ils ne réussiront pas. Comment pourrait-on faire pour rendre l’école officielle de tous pour tous, y compris dans le supérieur, et donc sans les influences politiques et religieuses ? Comment lutter contre l’échec scolaire en dépassant les classes sociales, lorsque les gouvernements dits socialistes (qui vendraient leurs âmes pour des voix)soutiennent l’école libre catholique alors que dans l’intérêt des enfants, il ne faudrait qu’une seule école pluraliste et neutre mais avec des classes moins surpeuplées et des normes d’encadrement humaines et qualitatives?
14). La liberté est un leurre. La psychologie des foules, de Gustave Lebon à Serge Moscovici, explique que, même si la démocratie effective existait, les gens n’étant pas formés à l’esprit critique instituant, ne feraient pas nécessairement le bon choix. Pensons aux votations des suisses qui furent les derniers européens (hors CEE) à permettre le vote des femmes. Pour réussir une autonomie sociale dans la transparence et le mouvement permanent, il faut former les citoyens à devenir responsables, d’abord par l’acquisition d’une autonomie personnelle et donc la capacité à savoir dire NON sans peur (de perdre son travail, l’estime de ses chefs ou de subir des tracasseries administratives). L’authentique liberté de la majorité n’a rien à voir avec le libéralisme d’exploitation de l’homme par l’homme sans contrôle, mais au contraire avec le « contrôle ouvrier » sur toutes les prises de décision concernant le peuple des travailleurs qui sont aussi les électeurs bernés. Sans retomber dans un totalitarisme où « demain, on rase gratuit » (le cauchemar stalinien), comment forger des personnalités résistantes et non plus la vague des béni-oui-oui ou des porteurs de serviette comme ceux dont s’entoure le Président SARKOSY ?
15). La psychologie des foules et le fascisme. L’homme seul réfléchit et analyse un évènement avant d’agir alors que, avec une autorité, il accepte dans la plupart des cas de subir une influence même si les ordres sont contraires à son éthique. L’homme est un être grégaire et en petit groupe, il perd le contrôle sur ses actes, diluant sa responsabilité en groupe. Par exemple, une bande d’ados dans un bus chahute avec un total déni des autres voyageurs. Mais là où il devient une bête, c’est dans le troupeau de la foule. Hitler avait lu Tarde et Lebon avant d’organiser ses parades de petits soldats. Les travaux de ces psychologues sociaux ont été confirmés par Serge MOSCOVICI, plus jeune spécialiste des foules de l’après-guerre. Lorsque Hitler se déplaçait dans le Reich, avec déjà les médias à ses bottes, tous faisaient le salut fasciste et pourtant les 44 millions d’allemands n’étaient pas tous nazis.
La question des questions est là : après ce XX° siècle ultra sanglant, on a dit : « plus jamais cela ! » (le fascisme) et pourtant l’œuf du serpent va de nouveau éclore sous un autre forme : « ce ne sera plus le bruit des bottes mais le silence des pantoufles » (asbl du 22 mars) . L’armée du décervellement est en action par son arme médiatique, la télévision. C’est incroyable la banalisation des meurtres et des tortures dont les jeunes pâtes molles sont nourries, particulièrement par les séries américaines. Et des bandes avides de violence se donnent rendez-vous sur internet pour se battre pour un territoire et 10% des hommes dans leur couple battent leur femme, et les petits dès la maternelle échange des jeux « genre massacre de gladiateurs au cirque romain ».
L’autre mamelle est la désolidarisation par l’individualisme : on ne se rencontre plus mais on a des portables et les SMS avec des sonneries vendues sur la télé, on forme des couples par internet et on n’a que faire des sans-papier, des emplois précaires et des chômeurs ou du tiers-monde, c’est l’ère du moi-je illustré par SARKOSY le mégalomane narcissique. Nous sommes tous seuls devant nos TV mais bien conditionnés à aller au WC pendant les pubs et prendre des chips en passant (après s’être lavé les mains ?).
Nous ne lisons plus, nous ne débattons plus, nous ne nous engageons plus dans des causes sociales et solidaires mais nous regardons des jeux télévisuels débiles où par projection nous sommes le candidat qui gagne des sous et qui écrase les autres (« Il n’en restera qu’un ! », Koh-Lanta). Notre civilisation est en déliquescence, comment faire pour récréer une solidarité, une fraternité de résistance à la consommation ? Haïti est déjà oubliée, après quelques jours de médiatisation.
En conclusion lapidaire
Sans tomber dans une parano bien pratique, il faut reconnaître, à l’aide de ces travaux de psychosociologie, que la société fabrique des consommateurs dolents qui achètent ce dont ils n’ont pas besoin et pour cela travaillent comme des fous avec une pression managériale du rendement qui les rend malades de mal-vie. Ne pourrions-nous pas inventer autre chose pour nos enfants et petits-enfants que « Big-brother » chez vous (RTL chez vous) ?
Mes biens chers frères, réveillons-nous pour vivre la seule vie que nous ayons debout et dans le plaisir et la joie en refusant ces nouveaux types d’aliénations sournoises. On se bat dans les couples et on lèche des culs dans l’entreprise, pourquoi pas faire le contraire et réinventer la merveilleuse idée du syndicalisme qui revendique le « contrôle ouvrier » (André RENARD) ? Nous fondons à la même allure que nos glaciers mais il n’est pas encore trop tard pour nous réveiller de cette hypnose collective et réapprendre à dire calmement NON à tout ce qui mine la joie de vivre. Ne pas travailler plus longtemps mais moins et être mieux payée, voilà ce que dirait la masse si elle était entendue ; la masse inerte et molle pour l’instant c’est nous, réveillons-nous !
Jean-Marie LANGE ;
Intervenant psychosocial (DES-ULG)
formateur GAP, 14 avril 2010.
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[1] BEAUVOIS Jean-Léon, Traité de la servitude libérale, Paris, Dunod, 1994, p.239-240.
[2] FESTINGER Léon, A theory of Cognitive Dissonance, Stanford, Stanford University Press, 1957.
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