vendredi 31 décembre 2010

Le phénomène sectaire

Le fonctionnement à la croyance (III) : La liberté de pensée et le phénomène sectaire.

« Observe le monde qui est l’école par excellence ; lis beaucoup, médite encore plus ; travaille enfin et rapporte tout à l’utilité de l’humanité : c’est travailler pour toi-même. » (Légende d’HIRAM)

La manipulation mentale

Le cerveau est un outil qui dans notre présent est bien étudié pour le bien-être des sujets autant que pour leurs manipulations. Jean-Léon Beauvois et Robert Joules, de l’Université de Genève, ont réalisé de nombreux travaux d’études sur la question, notamment leur livre de vulgarisation « Petite traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens. ». Ces travaux récents sont tous basés sur un phénomène découvert par Léo FESTINGER en 1967, la « dissonance cognitive ». En fait, lorsque notre cerveau se trompe, il va rationaliser et, hélas, la rationalisation n’est pas la raison mais son contraire; ce sera la justification a posteriori de nos évaluations subjectives.
C’est un mécanisme utilisé par les vendeurs de peu d’éthique et de beaucoup de foi. La première étape est dite « l’amorçage », un principe de séduction qui peut prendre la forme d’un courrier personnalisé avec un prix à la clé et/ou un cadeau et qui ne nous engage pas trop. C’est au fond l’ancienne technique des vendeurs de porte à porte que l’on appelait « le pied dans la porte » pour que le vendeur déroule son baratin. Aujourd’hui, dans notre monde plus défensif, un vendeur qui agirait de la sorte se ferait arracher les yeux et pourtant, cette technique existe toujours mais sous une forme plus sophistiquée. Par exemple, on vous propose sans frais (ou à vil prix) de recevoir un échantillon de marchandise; ensuite un courrier vous remercie et vous informe qu’un vendeur va passer prochainement chez vous. Les statistiques montrent que alors que l’on aurait reclapé la porte au nez du marchand, étant donné que l’on a accepté le cadeau, on se sent obligé (à 60%) de le laisser entrer pour faire sa démonstration et vanter ses incroyables réductions de prix.
Il en va de même dans le phénomène sectaire, vous vous faites aborder dans la rue par une jeune fille sympa ou un beau petit gars selon votre genre sexuel opposé et celui-ci vous remet un tract du genre « Les enfants de Dieu ». Ce tract est soigné et aucun mot n’est critiquable ; il ne s’agit que d’amour, de reconnaissance d’autrui et de valorisation du sujet, il représente l’amorce : du pain que l’on jette aux poissons pour les appâter avant de lancer la ligne munie d’un hameçon. Si vous mangez ce pain empoisonné et entrez en dialogue avec ce jeune sympa en allant prendre un verre par exemple, celui-ci va vous vanter les délices de sa pseudo-spiritualité de New Age dévoyé, une marchandise informelle mais dont tant de jeunes en recherche ont besoin. Il ne s’agit pas de se focaliser sur une intelligence formelle mais de faire appel à une recherche de reconnaissance de personnalité, une marque d’affection, une espérance d’amour dans notre monde froid, instrumentaliste et consumériste. Le jeune rabatteur va proposer à sa proie de juger par lui-même et de participer gratuitement à un stage où il pourra se faire une raison. On a accepté le tract puis le fait de boire un verre, ce qui ne nous engage à rien, croit-on et c’est bien le contraire, c’est comme si on avait mis un doigt dans un mécanisme et plutôt que de reconnaître le côté « foireux », on va y passer le bras.
Si le jeune mord à l’hameçon de son rabatteur, il va se retrouver dans une ambiance souriante et où tout le monde le valorise (ce besoin d’être reconnu que les parents parfois négligent) ; et on va suivre des séminaires de bonté et puis chanter et danser ensemble et taper dans les mains sur des rythmes syncopés. Par exemple, un stage de trois jours sera basé sur la multiplicité des activités pour noyer l’hémisphère gauche rationnel de notre cerveau, des journées très remplies avec un alimentation frustre, peu d’heures de sommeil et peu de temps de solitude réflexive . Même pour aller aux toilettes il y a quelqu’un qui vous accompagne et qui vous parle des merveilles de la secte. Si après trois jours de cette mise en condition, vous rentrez dans votre quotidienneté un peu morne, vous allez idéaliser ce moment, le « rationaliser » dirait FESTINGER et puis y retourner et vous convaincre que chanter « Haré KRISHNA ! » vous apporte le bonheur. Vous prenez alors un engagement moral de passer un certain temps dans la secte. C’est le deuxième principe , après l’amorçage, l’engagement vous engage (vous piège) et vous allez vivre et partager la vie de cette joyeuse communauté forgée sur le travail bénévole et les sermons du gourou.
Si vous êtes en plus une jeune fille « appétissante », le gourou vous donnera des leçons particulières en vous convainquant que vous êtes une élue moyennant des caresses sexuelles. Les deux points d’ancrage du phénomène sectaire sont là, le sexe (pour le maître) et l’argent de votre travail.
Si vous avez une formation extérieure et un emploi, on vous demandera de donner une partie conséquente de votre salaire à l’organisation et on vous vendra des cours pseudo-psychologiques hors prix pour le reste. Le troisième moment est l’imprégnation dans les normes et secrets de la secte. On vous demande de couper les ponts avec votre famille et vos amis pour vous concentrer sur votre vie dans la communauté. Il est évident qu’il ne faut pas amalgamer à cette manipulation mentale des stages de développement personnel.
Chaque fois que l’on vous rappelle votre libre arbitre et donc votre liberté de choix telle que prévue dans la déclaration des droits de l’homme (au lieu du travail gratuit et de l’abus sexuel), vous êtes alors dans un autre registre, peut-être tout autant teinté de religiosité mais où cette volonté de l’exploitation de l’homme par l’homme n’est pas de mise. Je pense par exemple au bouddhisme, une religion sans dieu, où il y a toutefois des contraintes, des mortifications, des culpabilisations, etc. Toutes les religions sont toujours une ingérence de pouvoir sur la vie d’un sujet, un leurre qui lui permet de dépasser son angoisse de mort (nous allons tous mourir) en lui faisant prendre des vessies pour des lanternes.

A propos de lanterne et de lumière : le constructivisme de Piaget comme antidote

J’ai débuté à l’ULG un cursus universitaire en psychologie par un cours sur la psychologie du comportement (le behaviorisme) ou la méthode expérimentale scientifique des sciences de la nature appliquée aux sciences humaines. Cette méthodologie était biaisée par l’élimination des faits ne cadrant pas avec le protocole expérimental. Or, tout chercheur doit s’adapter aux faits qu’il découvre et non pas faire le contraire et les évincer en les classifiant comme biais pour ainsi dominer son expérience et prouver de façon pseudo-rationnelle les faits sélectionnés par les prémisses subjectifs à la base de ses objectifs, c’est ce que nous dit l’épistémologie des sciences humaines. Ainsi, j’ai toujours préféré comprendre dans l’ici et maintenant et la complexité un évènement plutôt que de le simplifier en variables contrôlables pour ensuite l’expliquer par l’une ou l’autre théorie fumeuse. Nous sommes aujourd’hui dans le paradigme de la psychologie systémique qui se positionne en opposition radicale avec le positivisme d’Auguste Comte, le behaviorisme de Skinner et toutes autres mouvances ramenant l’être vivant à une machinerie. Nous sommes à l’époque du constructivisme de la pensée de Piaget (une alternance entre découverte puis insertion dans le socle des compétences), du cognitivisme de Varela (l’apprentissage permanent des neurones en lien avec l’expérience de vie), de l’exploration par l’autohypnose ou le zen de la partie hypo active de notre cerveau s’opposant à la partie hyperactive religieuse, extatique et normative. Sans développer les diverses applications de la psychologie systémique, on peut l’expliquer par sa genèse, le mouvement dialectique d’HERACLITE d’Ephèse (5° s. av. JC) qui dit en substance que tout phénomène comporte toujours deux pôles en contradiction (l’action et le repos par exemple); la dynamique conflictuelle inhérente à ces deux pôles crée un mouvement en spirale, source de changement. Cette méthodologie est remarquablement expliquée par l’œuvre d’Edgar MORIN (chercheur au CNRS) :« La méthode » (6 volumes) et qui peut se dispatcher en différentes techniques. Par exemple le choix de ma thèse et de mes approches formatives depuis des décennies repose sur les « histoires de vie », une approche toujours complexe à ne pas simplifier en une biographie romancée et toujours en lutte sur plusieurs niveaux : il y a le moi de notre personnalité inventée puis le Soi d’un autre interne (notre conscience en développement permanent); il y a le sujet et son histoire vécue et en partie inventée en confrontation avec l’autre, le partenaire qui complique ou aide l’émergence de l’autonomie du Soi ; enfin, il y a le sujet et la société dans laquelle il s’inscrit avec sa culture, les normes et valeurs de sa famille présente ou défunte.
NEWTON a énoncé la loi du mouvement de la gravitation universelle; une pomme se détachant d’un pommier tombe toujours de haut en bas par l’attraction terrestre en provoquant des frictions avec l’air ambiant qui s’oppose à sa chute sans pour autant avoir assez de masse (comme la pomme)pour empêcher sa course dont la vitesse va augmenter :l’équation d’EINSTEIN : E (Energie) = MC2 (la masse au carré). Il en va de même en psychosociologie (la sociologie ne pourrait exister sans la psychologie et inversement, on devrait appeler les sciences de l’homme, l’anthropologie et regrouper ce qui est épars).
En parallèle donc à la gravitation universelle, nous avons la force d’attraction des êtres humains les uns envers les autres qui détermine l’intérêt qu’ils se portent mutuellement. L’être humain est un être grégaire et c’est son rapport à l’autre qui va l’introduire à l’humanité, à la sociabilité avec les semblables. Le bébé observe et enregistre à une grande vitesse en imitant ses parents (la mimésis). Tout apprentissage est d’abord modèle puis le modèle devient rival; tout comme les atomes, il y a à la fois attraction et répulsion électrique entre les électrons et le noyau.
L’apprentissage n’est possible qu’avec son pôle contraire, le conflit sociocognitif. Les sorciers qui initient un néophyte savent que celui-ci les combattra pour prendre leur place. Avec l’adolescence, l’attirance vers nos modèles parentaux se voit contrer par une force d’éloignement, les sujets sont en train de créer leur identité propre, leur individualité parfois dans la douleur ou la déchirure familiale. L’imitation et la répétition dans l’espace et dans le temps des existences des parents n’empêcheront pas la reproduction dans l’espèce (nous parlons du darwinisme et non bien entendu de la secte du créationnisme) mais construiront en réaction (constructivisme) une personnalité propre à la fois critique et symbolique (par exemple la loyauté familiale invisible). Pourtant, si lors de cette crise mal étudiée de l’adolescence ou d’une post-adolescence encore bien juvénile, les parents se rebiffent et ne cèdent pas aux diktats du pré-adulte estimant que son éducation n’est pas finie (certes puisqu’elle devrait être permanente tout au long de la vie), ils risquent d’être confrontés avec des assistants mortifères de cette colère d’être de l’enfant toujours présent dans le jeune adulte. En effet, combien de grands-parents ne renforcent-ils pas la haine passagère de l’ado contre ses parents en essayant d’acheter son amour par des cadeaux ou des renforcements de son opposition ? Mais plus grave encore dans la société moderne est ce mal subjectif que sont les sectes s’introduisant dans le désarroi du jeune en construction. Les sectes vont se nourrir de ce malaise, de cette perturbation d’amour pour capter l’âme (la psyché) à la dérive du jeune par des manipulations mentales et la détourner au froid profit du rendement. Ce conflit normal et naturel du passage de l’adolescence est contré dans les sociétés du sud par des rites initiatiques ne se résumant pas à une circoncision mais à une acceptation dans la communauté humaine, ce que nous ne savons plus faire. Il serait pourtant plus facile de prévenir que de guérir. Un de nos référentiels, l’ethnopsychiatre Tobie NATHAN qui chasse ce genre de possession feutrée de fausse douceur aimante explique que le désenvoûtement classique d’un djinn est plus facile que de désincarcérer un jeune d’une secte et il livre cette pensée à méditer : « le jeune est sorti de la secte mais pourtant la secte est toujours en lui quelque part dans son cerveau et ses rationalisations ».Il en ira de même dans les jeunes couples, si le rapport à l’autre dans le temps et dans l’espace est fusionnel (imaginaire), il n’y a pas de langage propre qui s’irrite (dans les conflits domestiques), donc pas d’identités qui s’aiment et se confrontent, juste un protoplasme mou d’un pseudo-identité. L’histoire de vie d’un sujet se structure par sa mémoire, celle-ci peut être exacte ou fantasmée et réécrite mais par son expression du langage, elle crée une personnalité unique, séparée, particulière et constitue son moi identitaire. La communication n’est pas qu’un échange harmonieux entre deux identités (comme le bourrage de crâne américain de Walt Disney : « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants »).
En synthèse, on peut dire que l’époque de la fusion avec la mère est une mimésis (le moi idéal) qui, par la pensée agissante séduite d’abord par le narcissisme, va dans la confrontation de deux altérités construire la conscience par le mouvement réflexif. Lorsque l’on se sent différent de ses parents et ensuite également de son partenaire affectif, nous avons là l’origine de la conscience qui, si elle est appuyée sur une honnêteté intellectuelle (scientifique), se développera jusqu’à la mort de l’entité humaine. Le troisième larron du développement psychosocial, rappelons-le, est le milieu auquel il faut s’adapter progressivement (nous ne naissons pas sur une page blanche) pour ensuite essayer à notre modeste échelle de l’améliorer, par la langue, les valeurs, les normes et la culture en général. Un enfant sauvage (enfant-loup) non récupéré par les hommes avant un certain âge n’arrivera jamais par exemple à déglutir, il lapera toujours ses liquides sans les boire à la manière des hommes. Cette image nous sert ici à illustrer le premier des symboles de notre être ensemble : le langage. Le philosophe Cornélius CASTORIADIS dans son ouvrage pivot de 1975 « La société imaginaire de la société » nous explique en substance que nos civilisations reposent à la fois sur des faits basés sur la raison (la justice, la fraternité) et sur de l’imaginaire fabriqué par nos subjectivités (la foi et l’espérance). Cela peut être nos sentiments comme nos valeurs d’une époque et d’une ethnie donnée.
Mais entre ces deux pôles dialectiques ou plutôt les englobant, il y a la dimension collective du symbolisme, un sacré laïque et spirituel non transcendant, donc immanent sur un axe horizontal, la fraternité humaine et s’inscrivant sur un axe vertical (temporel) dans les mythes communs et les rituels depuis la nuit des temps. Le premier rituel que les hommes ont inventé fut l’ensevelissement des défunts car il déplut à un de nos ancêtres Homo Sapiens d’entendre craquer le crâne de sa mère défunte sous les mâchoires d’une hyène; ainsi commença-t-il à recouvrir son cadavre de pierres puis à l’enterrer ou le brûler par respect pour ce qui fut sa vie au lieu de laisser son corps symbole être déchiqueté par un prédateur.
Le premier objet symbolique fut brisé en deux morceaux s’emboîtant pour que des voyageurs ou leurs fils puissent de retour au clan se faire reconnaître et être reconnus par les autres de la communauté initiale, soit un signe de reconnaissance qui de la pièce brisée, aux rituels et signes de reconnaissance en passant par les masquettes « passeports » africaines (qui se tiennent au creux de la main) furent les premiers signes avant-coureurs de symboles liant les membres d’une communauté par la fraternité. Par exemple, celui de la secte des premiers chrétiens fut deux poissons et la secte de pouvoir qui les a remplacés choisit la croix, un instrument de torture; tout symbole a toujours plusieurs degrés de lecture. Pour d’autres, ce sera la rose qui reste sans pourquoi (HEIDEGGER) et qui précède la croix (la rose croît sur la décomposition de terreau).
Malheureusement, même si en 1789, Les Lumières éclairaient le monde par la raison et la pensée scientifique naissante, il en allait de même du côté obscur de l’animisme qui se transforma en religions toujours contraignantes par rapport à la pulsion de vie. A l’aube du XIX°, avec l’industrialisation se développa une sorte de religion laïque que l’on appellera le consumérisme individualiste.
Les symbolistes se refermèrent sur la discrétion et l’élection (l’herméneutique d’une parole perdue) et les religieux vénérant des dogmes dégénérèrent en institutions rigides mêlant la métaphysique et le matérialisme des gains et du pouvoir. Les hommes furent vite frustrés de cette société de consommation qui vendaient corps, cœurs et âmes et la culpabilisation chronique suintant de toutes les religions, ce qui engendra à la fois un repli individualiste et un désir de spiritualité. Ces besoins de reliance donnèrent sur le côté lumière les sociétés d’initiations discrètes (partout dans le monde pour accéder à une communauté de pairs) et dans son côté ombre, les sectes. Celles-ci, comme les religions, se distinguent par la mortification, le sacrifice, le renoncement et la culpabilisation tout en poussant les gens à vivre d’espoir et de foi et en ajoutant deux critères bien reconnaissables : exploiter son prochain en utilisant son travail et en le manipulant pour abuser de son sexe au moins pour le gourou.
Le besoin de sacré se décline donc en un désir de communion de gens sous le versant de la dépendance des sectes avec les manipulations mentales des groupes et le versant autonomie individuelle de la libre-pensée qui n’accepte ni dogme ni certitude passagère c’est-à-dire que, sur l’axe vertical, il n’y a que le ciel étoilé au-dessus de nous (KANT) et, sur l’axe horizontal, il y a la fraternité spirituelle à repenser au-delà des croyances et des normes des ethnies. Ceux qui s’intéressent à la généalogie le savent bien, dès que l’on arrive à la 8ème génération, il s’agit déjà d’un petit village ; en fait, nous sommes tous parents.
Aujourd’hui, nous avons surtout des sectes qui s’épanouissent en une fleur plastique nauséabonde de la consommation néolibérale sur un tas de fumier (nos déchets) et en infiltrant les sphères de pouvoir (lobbyings) comme l’église de la scientologie. Les groupuscules sectaires foisonnent avec des gourous profitant de l’argent des crédules et du sexe des plus jeunes adeptes, avons-nous déjà dit. Les sectes cultivent les certitudes dans une paranoïa allant jusqu’au meurtre collectif (cf. la secte de Jim Jones au Guatemala et le suicide par le feu des Enfants du Temple solaire en Suisse). Un sociologue des histoires de vie, Franco FERRAROTTI a tout particulièrement étudié ce phénomène sectaire, nous y reviendrons.[1]
Déjà derrière la courte époque baba-cool de mai 1968 et sa libération ainsi que la vague suivante des hippies se profilait une instrumentalisation sectaire avec le NEW-AGE. Entendons-nous bien, on peut faire du développement personnel et de la méditation zen sans pour autant croire aux OVNI ou à KHRISNA.
On peut pratiquer de la gestalt (psychologie de la forme) issue de scientifiques allemands comme Kurt LEWIN sans plonger dans le psychodrame de la gestalt-thérapie californienne de Fritz PERLS. En synthèse, on peut ouvrir nos horizons de pensée sans retomber automatiquement dans un fonctionnement à la croyance béate qui profite aux leaders. Notre société marchande est basée sur la répression des instincts disait FREUD et notre problème moderne est que la rationalité courante est parfois incapable de comprendre que nous vivons aussi de concert notre animalité émotionnelle. La raison ayant été domestiquée par une fine pellicule de rationalité technique n’est plus toujours capable de contrebalancer les pulsions qui ne dorment que d’un œil.
Le Père Samuel est un charlatan imposteur mais qui possède le charisme des gourous, il prêche une idéologie d’extrême droite antimusulmane et pratique des exorcismes à l’ancienne pour chasser les démons des gens crédules et/ou de complices.(Notons que ses troupes de fidèles sont surtout des femmes.) L’église et ses surgeons, les sectes chassent les démons possédant les malades. Les envoûteurs sont bien entendu ceux qui pratiquent d’autres rituels de socialisation que ceux des catholiques. Les Cathares, les protestants, les sorcières et NGANGA, les franc-maçons et…les communistes !? En fait, ceux qui proposent d’autres modèles et valeurs par rapport au pouvoir dominant dans nos contrées du sabre et du goupillon. Ces déviants qui proposent des solutions alternatives seront brûlés pour avoir pactisé avec le diable. Le penseur Cyrano de BERGERAC se pose la bonne question : « pourquoi les sorcières auraient-elles accepté des pactes de damnation avec le diable en recevant comme seule récompense la faim, la misère et le chauffage central des bûchers ?». IL s’agit comme pour n’importe quel pouvoir de focaliser l’attention du peuple sur un ennemi extérieur de la communauté et qui fomente des complots (depuis McCarthy, les E-U sont très forts pour désigner les terroristes après les avoir eux-mêmes armés, comme les talibans). Les prêtres de toutes sortes attisent les braises des bûchers fussent-ils réels ou symboliques. Par exemple, le Primat des Evêques catholiques de Belgique, Mgr Léonard (qui n’est pas à une gaffe près) a stigmatisé en décembre 2010 les homosexuels en déclarant que « Le SIDA (HIV) était une réponse immanente (i.e. une vengeance divine) ».
Analyse d’une secte autonettoyante « Le Temple du peuple » de Jim JONES
A notre époque des intégristes dont le modèle viendra d’Iran avec l’Ayatollah KHOMEINY (dans les années 1980), fatwa posthume sur cette force du mal, on a un peu tendance à oublier les autres histoires récentes de ce renouveau de l’obscurantisme pour focaliser sur les bombes humaines des fanatisés fondamentalistes (qui en sacrifice de leur vie et de celles de leurs victimes (des civils innocents) recevront en récompense au paradis d’Allah 72 jeunes vierges à l’hymen auto régénérant, les tueuses sont des connes car le paradis n’est pas prévu pour elles). Le fanatisme sectaire a révélé son horreur un peu partout avec la secte MOON et le gaz sarin au Japon et la secte de Jim Jones en Californie.
Le 18.11.1978, 912 suicides d’américains eurent lieu à Jonestown et à Guyana (pour les bébés et les indécis, on les a un peu aidés à se suicider). La secte de Jim JONES s’est développée à partir de San Francisco en Californie (le fleuron de la recherche en hautes technologies des E-U). L’El Dorado de la société industrielle technocratique de San Francisco attire aussi les paumés de toutes sortes : des migrants sans-papiers du Mexique, des Orientaux du Pacifique, des Noirs de tous les Etats de l’intérieur, des New-Yorkais porteurs de stress de divorces et/ou de naufrages divers, tous motivés par le miracle/mirage de la Californie. A San Francisco, le bas de Powell Street grouille d’une faune humaine nocturne qui se traîne d’un banc à l’autre, dormant, mangeant, vomissant, copulant selon un mode de vie qualifié aujourd’hui pudiquement de SDF. A San Mateo Country, 8 habitants sur 10 sont divorcés, 9 sont de diverses religions, donc un athée sur dix. Il n’y a ni solidarité, ni cohésion humaine dans cet enfer du dieu dollar. La moyenne de résidence est de dix ans, les gens sont déracinés de leur culture de base et tout particulièrement les Noirs historiquement arrachés à l’Afrique, libérés de l’esclavage mais non acceptés par la culture blanche américaine; à la recherche d’une espérance de choix de vie, ils ont constitué 80% de la secte du Révérend JONES. La croyance sociale de cette région est que la compétence individuelle ouvre les portes et comme il n’en est rien, cet échec de plus devient aux yeux des infortunés une faillite personnelle irrémédiable. Comment sortir des ghettos noirs aux E-U ? L’école bien sûr, un ascenseur social pour le marché du travail avec un bon salaire ? Une foutaise pour les écoles où sont parqués les Noirs ! De plus, les universités qui comptent, celles qui ouvrent à des carrières prestigieuses sont difficiles d’accès et très très coûteuses. Une deuxième voie est celle de la prostitution et de la drogue, l’underword des délinquants et des zonards comme dans les cités sensibles bordant Paris.
La troisième voie est celle de la politique qui, après l’assassinat de Martin Luther KING, est épuisée, le mouvement noir est toujours acéphale sauf pour les professionnels politiciens opportunistes qui se débarrassent physiquement des nouveaux venus. Il reste une quatrième voie, la voie sacrée et religieuse des sectes et des cultes comme celui du charismatique Jim JONES (suicidé à 47 ans). La communauté fuit San Francisco, cœur des forces du mal (même si BUSH vit au Texas) vers la terre promise d’une nouvelle Jérusalem au cœur de la forêt du Guatemala pour fuir la fin du monde, une prophétie que JONES aurait vue avec sa prédiction d’une apocalypse nucléaire.
Quel est ce groupe d’illuminés ?
Des marginaux venus des couches sous-privilégiées de la population (noirs, drogués, loosers, hippies tardifs au LSD, hystériques, paumés de toutes sortes)., en y ajoutant 15-20% de blancs de la classe moyenne se sentant culpabilisés par leur confort et voulant expier pour une quelconque rédemption.
La reconnaissance d’un seul gourou déjanté et autoritaire.
Le gourou est l’intercesseur avec la divinité au point de devenir le « dieu sur terre », un peu comme la secte du Mandragone de Gilbert BOURDIN en Provence qui combattait les OVNI et érigeait les statues en ciment des Dieux, la plus grande lui étant réservée.
La cohésion du groupe se fait contre l’ennemi extérieur (les forces du mal de la société de consommation) avec un sentiment de persécution attisé par les techniques de groupe visant à saper la volonté individuelle au profit de la ruche et avec, rappelons-le, un régime alimentaire pauvre et un travail très dur, sans argent ni distraction et isolément de la famille d’origine.
La fusion groupale avec des « méditations transcendantales », une quasi-hypnose groupale appelée en dynamique des groupes (psychologie sociale) l’illusion groupale.
Les expériences et valeurs partagées et la rencontre des pulsions individuelles, un sacré érotisé. « (Cependant) il est trop facile de disserter doctement sur la « pulsion de mort », le « primitivisme », la « pseudo-cohésion » ou encore, de manière générique, de folie soudaine. Il peut aussi s’agir de la marginalisation exaspérée de groupes humains numériquement étoffés, mis dans l’impossibilité ou l’incapacité d’exprimer de manière efficace leur protestation politique selon les voies traditionnelles, dépourvus d’une réelle aptitude à riposter et pris dans l’engrenage, lisse et cruel, d’une société techniquement avancée, dans laquelle on ne perd pas son temps pour s’occuper de celui qui a perdu pied. »[2]
Notons que la genèse de ce besoin du sacré n’est pas à réduire au fétichisme ou aux idoles mais dans un besoin social de se recréer une communauté d’appartenance( « le sacré est antérieur à l’idée de Dieu », nous dit FERRAROTTI). Tous les hommes sont des hommes et le paradoxe du bon samaritain entraîne le rejet des églises riches (Vatican), et des religions de façade réduites aux formes mécaniques d’un rituel extérieur vide d’une authentique participation interne. Dans le monde actif de la productivité à outrance, tous se pressent car ils craignent l’embouteillage et plus personne n’arrive car les navetteurs ont perdu le sens du chemin. Les moyens se sont pervertis et transformés en finalités absurdes; nous tournons en rond, anxieux et perdus dans un mode de vie compétitif où les plus fragiles se laissent mettre en bouteille sectaire dans l’espérance d’une reconnaissance de leur Soi.

En conclusions

Il y a un passage d’un pôle à son contraire, la raison a accouché de la rationalisation et de la techno science (HABERMAS) qui ne reconnaît que la société industrielle contemporaine du profit et qu’il faudrait évaluer pour relativiser cet hyper consumérisme par l’évolution plus humaniste de nos cultures occidentales. Nous sommes dans une sorte d’hypnose collective irrationnelle (produire et consommer : le potlatch) dont nous devrions au plus vite nous libérer pour ressentir à nouveau les choses et les êtres et aimer.
A notre époque, la communication est partout, elle ne fait pas problème avec internet car elle est LE problème. Les gens échangent des mails et des SMS mais ne se parlent plus. Nous vivons dans le bruit et la vitesse qui masquent les solitudes et les désespoirs quotidiens. Il n’y a plus d’acquisitions rationnelles et philosophiques des connaissances, de discussions critiques et adogmatiques sur celles-ci et de méditation individuelle pour digérer, assimiler celles que l’on veut sélectionner et partager avec les autres.
L’efficacité technologique masque le travail sur soi du perfectionnement permanent. L’absurdité existentielle est inculquée aux petits enfants par des dessins animés ou des séries télévisuelles à la grande violence banalisée où celui qui tue le plus d’ennemis virtuels est le vainqueur.
On se dépasse à l’école pour réussir sans tomber dans le ijisme (suicide des écoliers japonais), puis on travaille sans compter ses heures pour être productif pour son patron puis on vit ses derniers jours avec une retraite modeste en méditant cette phrase créole : « TOUJOU COURI POU GAGNER VIE. QUAND BIEN COURU, VIE L’EST FOUTUE ! », le tout en croyant être dans l’équipe gagnante car il y a aussi les laissés-pour-compte, les précaires, les exclus, les chômeurs héréditaires et les paumés. Comment ceux-là qui croient également au système, donc à leur déchéance pourraient-ils ne pas tomber dans les filets dérivants des sectes promettant l’amour ?
A part dans les sectes et les religions, il n’y a plus aujourd’hui d’idéologies dogmatiques basées sur des certitudes immuables (le national-socialisme, le communisme) mais il reste les préjugés. Il n’y a pas beaucoup d’éthique mais il reste pléthore de règles morales judéo-chrétiennes obsolètes et déstructurantes intégrées dans nos normes de vie : faut-il consommer du sexe ou vivre une ascèse permanente par exemple ? Ni l’un ni l’autre. Les religions n’ont plus la cote, elles n’ont pas évolué avec la démocratisation (cf. Le Pape RATZINGER , son combat contre les franc-maçons en préservatif et sa psychose d’oubli de son clergé pédophile avec des normes statistiquement significatives.). Les anciennes églises, après l’Inquisition et autres meurtres, laissent la place à un plus grand mal fielleux, la mouvance sectaire : évangélistes, créationnistes, islamistes, scientologistes, Moon, Krishna, Témoins de Jéhovah, Renouveau charismatique, kibandistes, gnostiques, Enfants de Dieu,…
Les sciences ne sont plus respectées dans leur mouvement permanent mais instrumentalisées. On ne cherche plus à comprendre le pourquoi des phénomènes et on en donne plutôt des explications occultes (spiritisme par exemple). L’astronomie est une science et non l’astrologie. C’est aussi le cas moderne des expériences de « vie après la vie » : une sensation de détachement, on se voit du plafond de la chambre d’hôpital puis avec une musique céleste dans un tunnel avec au bout une lumière que on n’atteindra pas puisque l’on réincorpore le corps. Aujourd’hui, comme piste de compréhension, on parle des endorphines que libère notre cerveau à ce moment traumatique. Pourtant rappelons-nous la précaution de ce début de réflexion ; notre cerveau a des possibilités encore insoupçonnées et le problème central est l’angoisse existentielle qui veut à tout prix des réponses même non étayées sur des observations recoupées.
Nous nions nos liens symboliques pour en fait réinventer une religiosité du sacré et du mysticisme mystificateur. Le retour du sacré annoncé par André MALRAUX n’est pas un retour à l’obscurantisme et aux superstitions qui bloquent en fait nos sociétés sur une rigidification avec un choix pour la pensée unique néolibérale (même le bouleversement climatique ne renverse pas ce monolithe du marché américano-chinois) et non pour un changement dans l’évolution, la civilisation du village planétaire.
La sociologue Anne MORELLI (ULB), nous dit en substance qu’une église, c’est une secte qui a réussi. Il y a des organisations ecclésiastiques qui s’attaquent au champ scientifique en créant des lobbyings très structurés pour influencer le monde politique (l’Opus Dei) et pour affirmer leurs certitudes de façon très convaincante (le créationnisme) avec une mauvaise foi rhétorique jésuitique dans les manuels scolaires, en Amérique et ailleurs. La cible principale des manipulations bourrées de dogmatisme idéologique a toujours été les petits enfants crédules en St Nicolas ou au Père Noël ; c’est alors plus facile de leur inculquer une vérité que lorsqu’ils ont développé – par l’école – un esprit critique.

La différence minime entre les religions instituées et les sectes, c’est que les premières s’insèrent dans la société de consommation (cf. les boutiques des lieux miraculeux) alors que les sectes préfèrent l’underworld et se présentent comme une alternative spirituelle à la société de consommation. Au fond, on a le choix entre la peste ou le choléra ?
Nous avons vu l’étude de FERRAROTTI portant sur le People’s Temple en Amérique du sud mais la critique du sacré en termes scientifiques est insuffisante ; elle réduit le problème à la simple dimension de la crédulité et du besoin d’être reconnu et aimé. Or, le sacré est aussi une tension collective de la psychologie des foules qui ravive une névrose collective de l’humanité par la foi en un Dieu ou en un leader. Pensons aux grands-messes du national-socialisme filmées de nuit avec des flambeaux par Leni RIEFENSTAHL et exaltant l’émotion populaire du troupeau. De façon peu subtile, on confond, comme nous l’avons déjà dit, la raison critique avec les rationalisations a posteriori, le vernis d’un scientisme télévisuel (y compris pour les pubs) avec la science expériencée. L’agressivité du néolibéralisme associé avec les curés n’est pas dans l’observation humble du reflet de la nature pour la comprendre mieux mais à nouveau dans ce terrible fantasme de domination et d’exploitation de la nature, sa violation dans ses réserves fossiles comme dans son climat. La science manipulée par la politique, elle-même conditionnée par les lobbyings néo-libéralistes et religieux, s’oriente, par le choix des subsides accordés à la recherche, vers la techno-science, principalement militaire, nous dit le philosophe HABERMAS. Nous sommes pourtant tous conscients que la fission de l’atome est un progrès mais que son application en bombes A, H ou N n’est nullement un progrès pour l’humanité et pourtant ?
Nous devenons de plus en plus un troupeau aveugle bien conditionné par une autohypnose journalière télévisuelle qui nous dicte les produits que nous devons acheter pour sentir bon, rouler plus vite et laver plus blanc que blanc. Et nous avons de moins en moins d’écoles qui enseignent un cours de religion et de morale laïque comparées pour que les jeunes réfléchissent et fassent par eux-mêmes leur propre choix avec leur liberté de conscience et donc d’opinion. C’est pour eux, l’avenir de demain, que nous devons par principe combattre les Reichs de 1000 ans tout comme toutes les vérités dogmatiques qui ne se laissent pas questionner par l’esprit critique. Les droits de l’homme et de la femme sont au-dessus de théocraties, il ne s’agit pas de foi mais de principes pour vivre ensemble dans la dignité, l’égalité, la fraternité, la solidarité et la liberté.

Jean-Marie LANGE,01.01.2011


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ZACZYK Ch., L'agressivité au quotidien, Paris, Bayard Editions, 1998.

[1] FERRAROTTI F., Le paradoxe du sacré, Les Eperonniers, Bruxelles, 1987.
[2] FERRAROTTI F., Le paradoxe du sacré, Bruxelles, Les Eperonniers, 1987, p. 105.

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